Michaël et Sébastien : le duo de choc de l’aïkido belge

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michael adragna Trop rares sont les jeunes professeurs d’aïkido qui ont à la fois l’enthousiasme pour leur art et une ouverture d’esprit très large qui les pousse à inviter et essayer d’autres disciplines, martiales ou non. A Soignies et à Braine le Château (en Belgique) rayonnent deux amis à la ville comme au dojo, Sébastien Place et Michaël Adragna. Je les ai rencontrés il y a trois ans quand ils m’ont contacté pour leur donner des cours de shiatsu. Leur fidélité n’a de pair que leur passion pour les voies qu’ils explorent. Agréables, dynamiques et toujours souriants, j’ai trouvé là deux esprits comme je les aime. D’aucun les jugeront un peu jeunes pour être des professeurs, mais il faut les voir sur le tatami et connaître leur engagement dans tout ce qu’ils font pour voir que ces deux là sont de la graine de grands professeurs. Voici une discussion à bâton rompus lors de notre dernière rencontre.

Ivan : Bonjour Sébastien et bonjour Michaël. Vous êtes tous les deux enseignants d’aïkido, mais pourriez-vous me dire quand, où et avec qui vous avez débuté ?

Sébastien : Bonjour Ivan. J’avais décidé de commencer l’aïkido suite à une démonstration informelle d’un ami français un soir autour d’un verre en été 2003 (à moins que ce ne soit 2004 ?). Je me souviens que nous parlions manga et sabre et il a expliqué qu’il pratiquait l’aïkido au sein duquel il travaillait avec un sabre en bois. Ne sachant absolument pas de quoi il parlait, je lui ai demandé de me montrer de l’Aïkido. Il a alors exécuté ce qui était, je pense, une clé nikkyo ura sur mon poignet. Dès septembre je me suis mis en recherche d’un dojo et j’ai trouvé le Budo Club Neufvilles sous la direction d’Éric Gelard à deux pas de chez moi. Les cours étaient dispensés dans le dojo privé d’Éric, une grange aménagée aux abords de son habitation. C’était un aïkido assez sec mais je pense que ça convenait à mon tempérament de l’époque. Comme je n’avais pas envie de me lancer tout seul, j’en avais parlé à mon frère qui a embrigadé Michaël (nous jouions tous les trois au Volley Ball à l’époque) dans l’aventure.

Michaël : Oui c’est exactement ça. J’ai commencé l’aïkido en 2004 à cause du frère de Sébastien. C’est Benjamin qui un jour à innocemment prononcé cette phrase qui allait changer ma vie : « Tiens ça te dit de faire de l’aïkido ? ». On est donc tombé sur Eric Gélard, à l’époque 1er kyu à l’AFA.

Il avait un enseignement assez exigent et en même temps très dynamique et plein de bonne humeur ! Je me souviens avec nostalgie de ses cours et j’espère d’ailleurs qu’un jour il nous fera le plaisir de venir donner un cours chez nous (Eric, si tu nous lis…).

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Les premiers pas de Michaël en aïkido

C’est sans aucun doute en grande partie grace à lui que j’ai autant accroché à cette discipline car même si ce n’est pas le plus gradé de Belgique, il a su me donner le gout voire la passion de cet art. Passion qui s’est très vite enflammé chez moi prenant même d’énormes proportions.. En effet, après quelques mois à raison de deux cours par semaine…. j’étais en manque. Il m’en fallait plus! J’ai donc cherché un deuxième club et là j’ai sonné à la porte de Jacques Horny qui est aujourd’hui 6ème dan aïkikaï et Shihan!

La devise de son dojo c’est « pratiquer sérieusement sans se prendre au sérieux ». Devise qui colle parfaitement à ma vision des choses ! Depuis lors je suis ou donne 10h de cours par semaine, et ce, sans compter les nombreux stages qui j’ai suivi avec des maîtres bien connues dans notre discipline.

Ivan : Quel a été votre parcours par la suite en aïkido ? Avez-vous pratiqué d’autres arts martiaux ?

Sébastien : Nous avons tous les deux très vite accroché et Michaël a suggéré de trouver un second dojo qui organise des cours le mardi et le jeudi pour nous permettre de pratiquer quatre fois par semaines. C’est ainsi que nous avons commencé la pratique au Hikari Dojo de Rebecq sous la direction de Jacques Horny. L’ambiance et la pratique des deux dojos étaient différentes mais complémentaires. En parallèle, les cours de Neufvilles se sont donnés progressivement en alternance avec un autre professeur, Henri Behr junior, ce qui m’a permis de découvrir encore une autre manière de pratiquer.

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Et les débuts de Sébastien dans le même dojo de Neufvilles.

Petit à petit le Budo Club Neufvilles a entamé son déclin. J’ai repris progressivement la gestion du Dojo et le jour où il n’est plus resté de professeur au dojo, j’ai proposé à Michaël de devenir le nouveau professeur principal tandis que je l’assisterais. J’ai travaillé dur dans l’aspect administratif et la communication pour relancer la pratique de l’Aïkido avec un relatif succès.

Sugano sensei animait la majorité des stages fédéraux en Belgique à l’époque où nous avons débuté. Je me souviens l’avoir suivi avec intérêt durant plusieurs années. Nous recevions d’ailleurs indirectement son enseignement via Jacques Horny et Christophe Depaus, les professeurs principaux du dojo de Rebecq depuis nos débuts. J’ai également beaucoup apprécié les venues annuelles d’Osawa sensei en Belgique.

Ivan : Et en dehors de l’aïkido tu n’as rien essayé ?

Sébastien : Si bien sûr. Je me souviens que nous avons suivi un cours de Kyokushinkai qui se donnait dans le dojo de Neufvilles juste avant les cours d’Aïkido. J’en garde le souvenir mémorable d’un coup de pied en pleine poire et l’intime conviction que ce n’était pas une voie pour moi. Dans l’autre extrême j’ai également suivi quelques cours de Taichi. J’avais trouvé le travail intéressant mais pas assez dynamique par rapport à ce que je recherchais à cette période. J’ai aussi très certainement participé à l’une ou l’autre initiation de Judo lors de salons du sport.

Dans les années qui ont suivi, j’ai testé d’autres disciplines comme l’Aunkai dont les stages se donnaient à Bruxelles avec Akuzawa sensei (que j’ai abandonné par la suite), le Hino Budo (que j’étudie encore aujourd’hui) avec Hino sensei, le Hsing-Hi avec Erwan Cloarec (qui est devenu un ami), la Sagesse du Corps et le Baggua avec Allen Pittman (dont je suis devenu un élève proche). J’ai également suivi quelques cours de Jiu-jitsu brésilien près de chez moi, quelques cours de Systema dans ma région, la méthode Effortless Combat Throws de Tim Cartmell (que je compte certainement suivre encore) …

Il y a cinq ans de cela j’ai commencé à suivre mes premiers stages auprès de Léo Tamaki. Il est progressivement devenu le professeur que je suis le plus en stage et dont la pratique de l’aïkido semble à ce jour me correspondre le mieux tant au point de vue de la pédagogie que de la logique martiale.

Michaël : Pour ma part j’ai commencé a donner cours quelque part en 2007 je pense… aux enfants à Rebecq puis en remplaçant Eric de temps en temps chez nous jusqu’à devenir le professeur principal de notre dojo… Je ne sais plus trop situer la date parce que ça s’est fait comme ça. Eric venait de moins en moins et je donnais de plus en plus cours.

Encore plus tard je suis rentrer dans l’association francophone d’aïkido (AFA) tout d’abord dans la commission junior puis en tant qu’administrateur.

Et avec Sébastien nous avons peu à peu repris la gestion du Budo club neufvilles qui deviendra alors le budo club car nous donnions cours tant à Neufvilles qu’à Soignies pour devenir aujourd’hui le Togishi Dojo que tu connais bien ! Merveilleux dojo, dynamique et d’une rare ouverture et qui joui grace à Sébastien d’une magnifique image et représentation sur le web ! Bon ok, j’arrête de nous lancer des fleurs. (rires)

Voila… Aujourd’hui je suis 3ème dan, j’aime toujours autant partager cet art  avec mes élèves et amis !

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Ivan : Attendez, quel âge avez-vous aujourd’hui ?

Sébastien : Pour ma part j’ai 33 ans dont 11 ou 12 de pratique. J’ai finalement commencé les arts martiaux assez tard.

Michaël : J’ai 31 ans ça fait donc. … 11 ans que je pratique.

Ivan : Quand on voit la réputation qui est la vôtre aujourd’hui, on peut dire que vous n’avez pas perdu votre temps. Et je suis content que vous suiviez Léo Tamaki. Je me souviens que je vous en parlais quand on s’est rencontré, pour vous inciter à explorer sa voie. Dites-moi, qu’est-ce qui, dans l’enseignement de l’aïkido, vous paraît vraiment important ?

Sébastien : L’enseignement de l’aïkido est extrêmement complexe. Permettre aux pratiquants que nous sommes de chercher à devenir libres d’esprit et de corps au travers de l’étude de l’aïkido me semble le point le plus important. La martialité sincère hors des circuits du fast-food martial est aussi un objectif essentiel à transmettre aux élèves, je crois. Les aspects du contact à l’autre et de la gestion de la relation à l’autre par le geste me semblent les points suivants dans l’ordre de priorité.

Michaël : Certaines personnes sont focalisées sur la technique, d’autre sur la souplesse,  etc. Bien sûr j’ai aussi mes axes préférés mais ce qui est vraiment important pour moi quand j’enseigne c’est m’amuser, prendre du plaisir et en donner aux autres.

Ivan : Alors justement, quel est votre plus grand plaisir en tant que professeur ?

Michaël : Mon plus grand plaisir… le partage. Partager ce que j’aime, transmettre tout ce que je sais sans retenue. Et surtout regarder les gens évoluer car quand on enseigne les arts martiaux et en particulier l’aikido, on enseigne bien plus qu’une technique,  il y a toute une philosophie derrière et pour les personnes qui s’accrochent, souvent ça les transforme,  ça les rend meilleurs ! Par exemple quand je vois un ado introverti, la tête dans les épaules et qui après un an à l’air d’avoir complètement confiance en lui, je trouve ça … beau,  génial.

Sébastien : Pour moi c’est voir et percevoir qu’un autre pratiquant est devenu meilleur dans ce qu’il fait. J’aime voir au travers des élèves le chemin que nous avons parcouru ensemble. Ils sont un bon miroir de notre pratique martiale.

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Ivan : Et à l’inverse, quel est votre plus grande difficulté dans la transmission de cet art martial ?

Michaël : Ma plus grande difficulté… rater un cours ? (rires)  Je vais quand même donner une vrai réponse.  En fait il y en a plein parce qu’on doit montrer l’exemple et en même temps on est que des hommes et donc imparfait. C’est parfois dur pour l’ego de rater une technique qu’on est en train d’expliquer.  C’est parfois dur de s’abstenir de tout préjugé par rapport à une personne.  C’est souvent dur de ne pas savoir ce que pense les élèves de nous et des nos cours. C’est dur aussi de faire échouer un élève à un examen. C’est dur encore de voir des élèves proches arrêter l’aikido et nous « quitter »… et plein d’autres choses encore…. mais tout ça en vaut bien la peine !

Ivan : Et toi Sébastien ?

Sébastien : Je crois que ma plus grande difficulté réside dans mon manque de confiance en mon travail. Je suis dans une recherche en perpétuel changement et je n’ai pas la conviction d’asséner des vérités établies aux élèves alors que je ne suis pas certain de pratiquer de la même manière dans les semaines qui suivent et que je doute énormément. Je préfère fournir des pistes et pousser à la recherche individuelle mais je pense que ce n’est pas toujours une bonne idée. Malheureusement beaucoup de personne viennent à la pratique martiale en pensant y trouver un cadre rigide et une pratique parfaitement carrée. Ma manière d’enseigner peut sembler étrange ou angoissante pour des élèves de ce type.

Ivan : Pour vous voir régulièrement chaque année, je suis toujours étonné par la forme et la bonne humeur dans laquelle vous êtes. On sent que vous respirez la joie de vivre quand vous venez au dojo. Pensez-vous que l’aïkido vous aide à traverser la vie de cette manière ?

Sébastien : Oui c’est certain. L’aïkido est un bon entrainement pour développer la gestion des imprévus, apprendre à rester dans l’instant, garder son sang-froid, prendre du recul, la persévérance… L’aïkido  doit aussi permettre d’améliorer sa capacité d’improvisation. Tous ces principes et toutes ces valeurs sont transversaux et c’est une richesse dans les arts martiaux. Et puis je pense qu’après un certain temps dans les arts martiaux, on apprend à ne pas trop se prendre au sérieux (rires).

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Ivan : Je trouve ça très sain, continuez comme ça. Dans votre parcours personnel, où en êtes-vous aujourd’hui ? Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ou vos projets personnels ?

Sébastien : Au niveau de mon parcours personnel je suis tranquillement mon chemin. J’alterne des grandes périodes de doute et de remises en question avec des périodes où j’ai le sentiment d’avancer un peu. Le défi de l’aïkido de proposer une pratique où le faible peut vaincre le fort rend la pratique extrêmement difficile pour peu que l’on veuille rester cohérent. C’est entre autre pour cette raison que j’aime chercher dans différentes directions en parallèle de ma pratique de l’Aïkido comme les arts martiaux chinois, le systema, le JJB ou le MMA…

Ivan : Quel est ton but en allant voir ailleurs ?

Sébastien : En fait j’ai besoin de régulièrement confronter ma pratique de l’aïkido à d’autres pratiques pour avoir un retour objectif sur la capacité mariale que je cherche à développer tout en ne perdant pas de vue la notion de compassion qui définit pour moi l’aïkido. J’ai donc toujours des projets d’organisation de cours spéciaux de rencontre avec d’autres arts martiaux afin d’en faire profiter les élèves.

Ivan : C’est grâce à cet esprit d’ouverture et cette curiosité que j’ai pu vous rencontrer. Quelle chance ! Et toi Michaël ?

Michaël : Depuis quelques années, je me forme à un autre type d’aïkido, un aïkido mental : l’hypnose ! C’est vraiment une nouvelle passion pour moi aujourd’hui au même titre que l’aïkido. J’y consacre énormément de temps et d’énergie mais quel plaisir. Là j’aimerais ouvrir mon cabinet et faire profiter les gens autour de moi de cet art comme je le fais déjà avec l’aïkido. D’ailleurs, le 19 novembre j’organise un cabinet public d’hypnose avec Kévin Finel mon professeur. Un vrai virtuose de l’hypnose ! A découvrir !

Ivan : Parlez-moi des enseignants qui vous inspirent et que vous faites venir dans votre dojo de Soignies ?

Sébastien : Cette saison nous invitons Léo Tamaki, Allen Pittman, Stéphane Goffin et Alexandre Grzegorczyk. Notre programme est donc bien chargé.

Concernant Léo, bien que j’en ai déjà parlé tout à l’heure, c’est chaque année notre stage le plus important de la saison tant sur la durée que sur le nombre de pratiquants que nous accueillons. Il est mon professeur principal et c’est un point d’honneur pour moi que de pouvoir l’accueillir chaque année au dojo. Sa pratique (le Kishinkaï) est d’un tel niveau ! De plus, elle est alliée à une pédagogie de premier plan qui permet aux pratiquants de tous niveaux de suivre ses cours sans problème.

Allen Pittman est également une personnalité importante dans le microcosme martial. Il possède une connaissance encyclopédique sur les arts martiaux du monde et il partage avec nous les résultats de ses recherches perpétuelles. Son approche très pragmatique mais également pleine de compassion se combine selon moi parfaitement avec la pratique de l’Aïkido. Erwan Cloarec qui est également un élève de Allen et que nous avions reçu l’an dernier est lui aussi un pratiquant à l’approche très riche et très proche de l’aïkido par un angle différent car plus chinois.

Stéphane Goffin est un grand pratiquant belge. Il est l’un des rares enseignants professionnels de l’aïkido en Belgique. Il dispense des stages un peu partout en Europe et est l’un des élèves les plus proches de Christian Tissier. Sa pratique est très poussée et je suis certain que son stage dans notre dojo sera une expérience très enrichissante.

Alexandre Grzegorczyk est un ancien pratiquant de Yoseikan Budo qui s’est tourné vers l’aïkido Kishinkaï auprès de Léo Tamaki. Je souhaitais l’inviter en raison de son approche pédagogique très riche et de ses capacités martiales très incisives. J’espère que son stage sera l’occasion pour nous de découvrir et de développer de nouvelles pistes de recherches dans la pratique.

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Sébastien Place, la gentillesse et la curiosité.

Michaël : En plus de ceux-ci, ceux qui m’inspirent ou m’ont inspiré le plus sont Sugano Shihan,  Christian Tissier et plus proche de moi, Jacques Horny et Christophe Depaus qui à présenté un magnifique TedX que tu peux retrouver sur  youtube.

Ivan : Qui est le prochain invité ?

Sébastien : Ben justement le prochain invité que nous accueillerons sera Léo Tamaki les 6 et 7 février 2016.

Ivan : Et alors, comment finalement avez-vous fini par faire du shiatsu ?

Michaël : C’est de sa faute (dit-il en montrant Sébastien du doigt. Tout le monde éclate de rire). Le shiatsu c’était une idée de Sébastien à la base qui, un petit peu comme son frère des années plus tôt, m’a fait le coup du « tiens on ferait pas du shiatsu ? » Et comme j’adore faire du bien aux autres, je savais d’avance que j’allais adorer… Et quand j’ai goûté au shiatsu sous ta direction, j’ai été tout de suite conquis. Surtout qu’en plus avec ton passé d’aikidoka et ta pédagogie simple et captivante, tu nous as vraiment aidé à faire des ponts entre l’aikido et le shiatsu facilitant ainsi la pratique du shiatsu et nous apportant par la même occasion un éclairage nouveau sur l’aikido avec toutes les remises en question que cela suppose.

Sébastien : Je me suis intéressé au shiatsu en lisant sur Internet. Deux blogs ressortent rapidement du lot à ce sujet :  le tien Fudoshinkan ainsi que celui de Germain Chamot. Après quelques lectures sur le sujet, je me suis dit que ça pourrait être intéressant en complément de la pratique de l’aïkido. Je n’y connaissais pas grand-chose à vrai dire mais je pense que l’intuition était bonne puisque trois ans après nous nous retrouvons cinq fois par an pour pratiquer le shiatsu ensemble.

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Cours de shiatsu dans le dojo de Soignies

Ivan : Trouvez-vous des liens intéressants entre le shiatsu et l’aïkido ? Qu’est-ce que cela vous apporte dans la pratique martiale ?

Sébastien : Personnellement je garde du Shiatsu les éléments de connexion à l’autre, d’harmonisation par le toucher et par la respiration ainsi que le travail de la connexion centre à centre. La pratique en elle-même peut sembler différente mais, sur le fond, les éléments que j’ai cités précédemment se retrouvent assez rapidement dans les deux disciplines.

Ivan : Allez, pour finir en beauté, dites-nous tous les dojos et horaires des cours qui ont lieu chez vous.

Sébastien : Nous proposons des cours d’Aïkido pour les adolescents et adultes à Braine-le-Comte (101 rue des postes) le lundi et le vendredi de 19h30 à 21h30

Michaël : et dans notre dojo de Soignies (77 rue de cognebeau) le mardi de 20h30 à 22h30 et le mercredi de 20h à 22h

Sébastien : Nous proposons également des cours d’Aïkido pour enfants le samedi à Braine-le-Comte (101 rue des postes) le samedi de 10h30 à 12h.

Ivan : Merci beaucoup et bravo pour l’exemple de dynamisme et d’ouverture.

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Les prochains cours de shiatsu au Togishi Dojo sont le 16 janvier et le 20 février. Tous les cours sont ouvert à tous, pratiquants d’arts martiaux ou non. Ces cours sont reconnus et affiliés par l’Ecole Européenne de Massage de Bruxelles. Plus d’infos sur leur site : Togishi Dojo

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Ivan Bel

Depuis 30 ans, Ivan Bel pratique les arts martiaux : Judo, Aïkido, Kenjutsu, Iaïdo, Karaté, Qwankido, Taijiquanet Qigong. Il a dirigé le magazine en ligne Aïkidoka.fr, puis fonde ce site. Aujourd'hui, il enseigne le Ryoho Shiatsu et la méditation qu'il exerce au quotidien, tout en continuant à pratiquer et écrire sur les arts martiaux du monde entier.

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