Estampes de femmes guerrières japonaises

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Je ne connais que très peu la place des femmes combattantes dans le Japon médiéval. Il est évident que de telles femmes furent une exception à la règle sociale d’alors. En revanche, il est certain qu’il existait tout un arsenal de techniques et d’armes destinées aux femmes pour se défendre.

En fouillant dans les recoins  obscurs du Web, j’ai pu dégoter ces quelques estampes anciennes. Elles présentent des femmes en train de réaliser des techniques de combat. Ne sachant d’où ces images sont issues et ne connaissant pas les techniques exécutées, je ne ferai pas de commentaire. Je vous les laisse juste pour le plaisir des yeux.

Technique de retournement de l’agresseur, avec clé au poignet et appui sur des points vitaux douloureux dans le creux du coude.

Technique de récupération du sabre.

Duel de femmes au bokken.

Combat issue d’une légende contre un tako (poulpe).

Technique de ligotage.

Cette estampe a été réalisée par Tsukioka Yoshitoshi, l’un des grands maîtres du dessin traditionnel japonais. Elle représente Hangaku Gozen, dont je vous en parlerai une autre fois. Elle représente, chose rarissime, une femme samouraï sur son cheval. Si quelqu’un doute encore de la capacité des femmes à pratiquer les arts martiaux, voilà qui devrait régler la question.

Miyagino et Shinobu sont deux soeurs, issues de la classe paysanne, ce qui fait d’elles des exceptions parmi les femmes guerrières, qui sont elles-mêmes des exceptions parmi les bushis. Elles apprirent le maniement des armes pour venger leur père tué injustement par un instructeur de sabre, Tanabe Shima.

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